Des maïs de digestibilité médiocre en moyenne, significativement moins bons que ceux de 2015, et toujours une grande hétérogénéité.

Les premiers échantillons de maïs prélevés sur les premiers chantiers d’ensilage l’ont été avec un retard de plus de 3 semaines par rapport à l’année dernière (premières dates de coupe relevées 22/8/16), mais les très fortes chaleurs que l’on a connu en fin d’été ont activité les chantiers.

Par rapport à 2015, on observe :

Des matières sèches supérieures en moyenne, moins de matières minérales et dans le détail moins de richesse en calcium en particulier, moins de MAT de manière très significative, et davantage de cellulose. Le taux d’amidon est en moyenne supérieur en 2016. La digestibilité analytique (DIR) est inférieure de plus de 2% par rapport à 2015.

Les quartiles permettent de juger de la dispersion des valeurs donc de l’hétérogénéité.

Il en résulte sur les valeurs nutritives, une baisse de la dMO, des UF de 0.03 à 0.04 en moyenne ce qui est significatif. Le faible taux moyen de MAT, la dMO inférieure, impacte les PDI qui sont eux aussi significativement plus faibles qu’en 2015. Quant aux unités d’encombrement, leurs moyennes sont logiquement plus élevées : de 0.02 au-dessus de celles de 2015.

Les valeurs des sucres solubles sont celles relatives aux analyses sur produit fermenté (ensilage).

Les valeurs de tous les autres paramètres analytiques sont relatives à toutes les analyses confondues : sur vert et sur ensilage.

Le classement des maïs en termes de niveau de digestibilité illustre plus finement la situation.

Les très bon maïs voient leur nombre divisé par 2, les maïs intermédiaires bons et passables diminuent au profit de la classe des maïs peu digestibles dont la proportion passe du tiers à plus de la moitié de tous les maïs analysés.

P.MATHIEU