Pour présenter les tendances de herbes de 2012, nous parlions des particularités climatiques du printemps et de leur impact sur les valeurs des herbes : cette année encore, et davantage que l’année dernière, les conditions météorologiques sont primordiales pour expliquer la qualité des fourrages.

Les tendances qui suivent ont été tirées d’une étude des valeurs faite début juillet, sur des premières coupes d’espèces pures pour pouvoir comparer d’une année à l’autre. Cette année, des groupes comme les foins de luzerne, les ensilages ou les foins de prairies naturelles de montagnes ne présentaient pas suffisamment d’effectifs pour que des statistiques puissent être tirées. Il faudra attendre les chiffres de la synthèse de fin d’été.

   

Comme d’habitude, les analyses d’herbes en vert sont traduites en valeurs nutritives prévisionnelles du futur ensilage, type préfané, le plus représenté.

Les valeurs statistiques (minimum, maximum, moyennes) du groupe appelé « ensilages » sont donc tirées à partir des valeurs des ensilages vrais (les fermentés depuis 3semaines), mais aussi des valeurs prévisionnelles issues des verts.

   

On ne s’inquiètera donc pas de valeurs minimales de la MS du groupe des ensilages, qui sont sûrement des valeurs relatives à du fourrage vert, et de valeurs supérieures à 50 qui peuvent être celles d’enrubannages.

Les valeurs des foins, quant à eux, sont exclusivement des mesures sur le fourrage fané (au sol ou en grange).

On rappelle que les lignes du tableau (le minimum, le maximum) ne sont pas les valeurs d’un même échantillon : certains minima (ou maxima) sont liés en eux, d’autres ne le sont as.

Les échantillons proviennent de la grande région Rhône-Alpes-Auvergne et de départements de Bourgogne-Franche Comté.

Pascal MATHIEU Juillet 2013

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